• Ouverture d'une nouvelle session BAGIC à Liège (2025-2027)illustration BAGIC

    Dans ce contexte,  il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer notre approche spécifique de l'action socioculturelle.

    Celle qui est portée au BAGIC est bien celle de l'éducation populaire, dont l'objectif est de permettre à chacun.e de s'émanciper, de s'inscrire dans des démarches d'action collective pour penser et transformer le monde.

    Grand défi...

    En effet, nous ne pensons pas l'action socio-culturelle comme un produit de consommation, mais bien comme la création d'espaces de créativité, de liberté, d'action collective, de participation, d'égalité, de rêve, et de subversion, bref des espaces radicalement démocratiques, ouverts à tou-te-s...

    C'est cette vision que nous portons à travers la formation, dans une dynamique de co-construction de savoirs et d'aller-retours entre la théorie et la pratique. Le BAGIC donne aussi des clés pour la gestion des institutions et des projets socio-culturels. Car effectivement, aux côtés des questions de sens, cohabitent toute une panoplie d'éléments gestionnaires, au niveau financier, humain, administratif etc.

    Ce sont les aptitudes nécessaires pour pratiquer ce métier, qui est au cœur de la formation BAGIC.  

    Logo BAGIC

    Vous voulez en savoir plus?

    Consultez notre brochure via ce lien: cliquez ici!

    Inscrivez-vous pour nos séances d’informations via ce formulaire en cliquant ici:

    Quand?  le 12 juin à 17h30 et le 26 juin à 17h30

    Où? MOC Liège - Rue Saint-Gilles 29 - 4000 Liège

     

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  • esperluette une quatrieme mars vfinale pages to jpg 0001 Quand le rire est acte de résistance

    Ce 9 novembre 1943, à la veille du 25éme anniversaire de l'armistice, la Belgique vit sous occcupation nazie. Le journal Le soir accaparé par l'occupant ne parlera certainement pas de cet événement: seules les infos sensées rassurer la population et des articles de propagande sur le Reich "de mille ans", les bienfaits de l'Ordre nouveau sont publiées. Pourtant, ce 9 novembre vers 15h30, alors que les premiers journaux sont déposés dans les kiosques, quelque chose d'étrange se passe: un premier client ouvre de grands yeux en ouvrant son exemplaire et se met à rire. Bientôt, ce rire se propage dans les rues, les acfés, les logements, ... à Bruxelles, puis en Wallonie. Bientôt, les aubettes sont prises d'assaut, tout le monde veut un exemplaire de ce journal qui ne ressemble pas du tout à l'odinaire. Et pour cause: il s'agit d'un faux "Soir", un bijou d'humour et un immense pied de nez à l'occupant. Les rubriques correspondent au journal habituel, mais tout est détourné. 

    Cet acte de résistance pacifique fut l'oeuvre du Front de l'Indépendance avec la participation et le soutien de quelques journalistes, d'un imprimeur, de cafés qui stokeront les 50 000 exemplaires déstinés aux kiosques, et de dizaines de coursier.ères, citoyen.nes ordinaires, qui les porteront à leurs risques et périls. 

    Les temps d'aujourd'hui sont ceux du trouble et de l'incertitude, de la montée des extrêmes droites et du retour des politiques d'austérité dont on sait pourtant, par l'histoire, tout le mal qu'elles font. Nous devons renforcer et renouveler nos pratiques de résistance, nos pédagogies, nos façons de faire du lien social, notre esprit critique, ... Pour cela, l'humour est un outil bien utile, comme vous le découvrirez dans ce numéro de l'Esperluette. 

    Haut les rires!

    Esperluette 123 Janvier/Février/Mars 2025

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  • Le MOC face aux transformations sociales :

    Pour un futur désirable,
    Habiter la terre autrement

     Le désastre climatique n’est plus une perspective : il est en cours.

    Des phénomènes climatiques qui s’emballent à la disparition d’espèces animales et végétales, en passant par l’appauvrissement des sols et des nappes phréatiques, la terre devient de moins en moins habitable et tout le vivant en souffre. Les solutions promises par les technologies et les injonctions faites aux citoyennes et citoyens de modifier leurs comportements ne suffiront pas. C’est tout le système économique dominant qui est à repenser : nous devons quitter l’idée que la « nature » est un puits de ressources que l’humain peut s’accaparer à l’infini. L’humain, lui-même traité comme une ressource exploitable par les classes possédantes, fait partie de l’ensemble du vivant à défendre. C’est à partir des territoires où ils vivent et travaillent que les humains peuvent inventer des solutions, fabriquer une écologie à partir de leurs pratiques et réalité, pour changer le système prédateur.

     

    Invitation SEMAINE SOCIALE du MOC - 16 et 17 avril 2025 -  Charleroi - CEME

    Programme    -      Inscription

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  • CartoFevrier25Formatelier pour une cartographie émancipatrice

    Programme de la journée :

    09h30 : Accueil

    09h45 : quelques cartes pour se dégourdir les yeux et faire connaissance

    10h00 : De quoi parle-t-on ?

    *Petit aperçu historique de la cartographie.

    *Cartographie subjective, radicale, citoyenne.

    *Pourquoi cartographier et que cartographier ?

    11h15 : Pause

    11h30 : Une cartographie émancipatrice et féministe.

    12h15 : Eléments de cartographie à garder en tête.

    12h30 -13h15 : Pause déjeuner

    13h15 : Mise en pratique : cartographions ensemble.

    15h45 : échanges et perspectives collectives

    16h30 : Fin de la journée

    Inscription à la formation, cliquez ici

    Une seconde journée sera également organisée le 22 mai 2025, avec un accent mis sur la cartographie sur ordinateur.  

    Inscription à la formation du 22 mai, cliquez ici

     

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  • CULTUR’ACTBisCOVER CahCiepCulturact33

    Renforcer les capacités citoyennes par la culture et la créativité

    La journée d’étude Cultur’Act du 15 juin 2023 avait pour objectif d’analyser mais aussi d’expérimenter concrètement comment l’art, la créativité et la culture renforcent les capacités citoyennes. Elle s’est déroulée dans un lieu, le Quai 10 à Charleroi, qui fait un clin d’œil au thème, puisque ce lieu inédit associe cinéma, vidéo et brasserie, tout en développant un projet pédagogique d’approche du média vidéoludique avec un point de vue critique et créateur, dans une optique d’éducation permanente.

    La culture, qu’est-ce que cela recouvre ?

    En relisant un Cahier du CIEP publié en 2014 sur le thème des droits culturels, certaines réflexions ont émergé que je souhaite partager en introduction.

    La première réflexion émane de Jean Blairon. Il rappelle qu’à l’époque où nos sociétés sont entrées dans la modernité, elles ont développé la faculté de produire, plus que de « simplement » se reproduire, sans une référence transcendante et impérative, comme la loi de Dieu. Pour l’illustrer, il se réfère à un héros d’un roman de Balzac, « le médecin de campagne ». Ce brave homme, médecin, maire et entrepreneur, explique ceci : « Certes je crois avoir assez prouvé mon attachement à la classe pauvre et souffrante, je ne saurais être accusé de vouloir son malheur ; mais tout en l’admirant dans la voie laborieuse où elle chemine, sublime de patience et de résignation, je la déclare incapable de participer au gouvernement. Les prolétaires me semblent les mineurs d’une nation, et doivent toujours rester sous tutelle. Ainsi, selon moi, messieurs, le mot élection est près de causer autant de dommage que n’en ont fait les mots conscience et liberté, mal compris, mal définis et jetés aux peuples comme des symboles de révolte et des ordres de destruction. » Selon ce « bienfaiteur capitaliste » comme le désigne malicieusement Jean Blairon, les prolétaires sont par nature incapables de gouverner et au contraire, sont voués à rester à leur place et à obéir. Cette conviction d’un certain ordre naturel des choses est évidemment d’autant plus prégnante qu’elle est bien utile aux forces dominantes. Ce que le capita[1]lisme a pu dire des travailleur∙ses comme dans l’exemple cité, le patriarcat ne l’a-t-il pas dit en outre des femmes (qui font d’admirables mères, mais doivent rester sous tutelle et à disposition), le racisme des étranger∙ères (avec la supposée infériorité naturelle de la race) ? Si les propos du médecin de campagne de Balzac font sourire aujourd’hui, c’est parce qu’un long chemin a été parcouru depuis…

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Esperluette 125: Pour une écologie populaire, participative, juste et solidaire

WEB FINAL 30sept page 0001 Appel à nos lecteurs et nos lectrices

Aujourd'hui n'est pas un résumé de l'édito mais un appel à tous nos lecteurs et nos lectrices! 

L'Esperluette est devenu, au fil des années, un espace de partage des expériences menées dans les formations ISCO et BAGIC, de relais des expérimentations menées en éducation populaire et en action collective mais aussi d'analyse d'activités développées par des animateurices dans leur région. Il a également pris sa place auprès des animateurices et formateurices d'adultes comme outil de travail et un lieu de valorisation de pratiques pédagogiques, le tout en lien avec les objectifs de participation collective, de justice sociale et d'égalité défendus par le MOC. 

Aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide pour imaginer L'Esperluette de demain, pour réfléchir à son contenu, pointer ce qui pourrait être amélioré et ce qui doit être conservé. A l'occasion de ce numéro, nous aimerions donc savoir ce que vous pensez de L'Esperluette et ce que vous suggérez pour son futur. 

Pour cela, vous pouvez cliquer ce lien ici pour répondre à notre enquête ou utiliser le QR code ci-dessous! Cela ne vous prendra que quelques minutes. 

WhatsApp Image 2025 10 10 133513 2c69ca70Esperluette 125 septembre/octobre/novembre

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JEP 13/11 - La droite colonise les esprits. Libérons-les!

montage droite4Journée d'études Politique :

La droite colonise les esprits. Libérons-les!

 Les résultats des dernières élections, avec « la victoire croissante » des droites, ont mis en évidence l’attrait d’idées néolibérales, conservatrices et réactionnaires auprès de la population mais aussi parmi des militant·es du mouvement social, alors que parallèlement se marque une forme de défiance face aux discours de gauche.

La journée d’étude du CIEP cherchera d’une part à décrypter ce contexte sociétal de droitisation et comprendre comment la droite a repris la main dans la lutte pour l’hégémonie culturelle dont parlait Antonio Gramsci, en utilisant le langage comme arme d’exclusion ou comme outil politique. D’autre part, nous souhaitons proposer des clés d’analyse et de méthode pour travailler avec les classes populaires à la refonte d’un récit de gauche mobilisateur, fondé sur leurs paroles, leurs réalités et leurs combats.

Nous vous donnons rendez-vous pour analyser plus finement ce phénomène et réfléchir ensemble aux actions à mettre en place.

 Programme

  • A partir de 8h45 : Accueil
  • 9h15 : Introduction - Christine Steinbach, CIEP
  • 9h30 : Le langage, décryptage d’un instrument de pouvoir - Laurence Rosier, ULB
  • 10h15 : Les stratégies de la droite pour gagner la bataille des idées (1epartie) - Gérard Pirotton, Etopia
  • 11h : Pause
  • 11h40 : Comment le cerveau comprend la politique ? (2epartie) - Gérard Pirotton, Etopia
  • 12h : Débat avec les intervenant·es
  • 12h30 : Pause
  • 13h45 : Réinventer un narratif de gauche - Ateliers thématiques:
    • Travail/non travail - Khadija Khourcha, CSC-TSE
    • Racisme/Migrations - Solange Umuhoza, BE-Pax
    • Écologie - Simon Therer, CIEP communautaire et un·e animateur·rice CIEP régional
    • Fiscalité - Adrienne Demaret, Équipes populaires 
    • Action collective - Laurence Blésin, CNE.
  • 15h20 : Rendre la parole aux classes populaires: accent sur une expérience originale - Intervenant·e à confirmer
  • 16h00 : Conclusions - Ariane Estenne, MOC

Information pratique

Date : 13 novembre 2025 - de 9h à 17 h

 Lieu: Csc Bouge - Chaussée de Louvain, 501 - 5004 Bouge

 Repas: un sandwich est prévu

 Inscription en cliquant ici!

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Esperluette 124: Et si les temps changeaient...pour de bon?

 Prendre le temps de ré-enchanter 124 esperluette Juin25 2 page 0001                                             

Juin, le mois où l’on sent doucement arriver le début d’un parfum de vacances. « » diront sans doute beaucoup d’entre nous. Enfin, un peu de temps pour prendre le temps… le temps d’aller plus lentement, de reprendre des contacts avec des ami·es, de bouquiner un peu, de prendre l’air, de jouer avec les enfants,…

Parce que le reste du temps, il faut bien le dire, on court. La vie professionnelle est le plus souvent l’axe central autour duquel s’articulent vaille que vaille les autres temps de la vie, à marche forcée, pour conduire les petit⋅es à l’école, faire les courses, passer la serpillère,prendre un rendez-vous médical, revoir les leçons, lancer les machines à laver, appeler la grand-mère, endosser un rôle de trader pour espérer trouver le meilleur contrat d’énergie, l’offre de téléphonie la plus intéressante, surfer sur les réseaux sociaux, etc.

(...)

Quand on y pense, le temps que le marché nous capture va bien au-delà du temps de travail dévolu à la production. On devrait prendre le temps d’analyser cet art de capturer le temps des gens, de le détourner de l’essentiel, de ce qui fait sens, car temps et sens vont de pair. Un proverbe ne dit-il pas que «Le temps défait ce qui se fait sans lui ».

(...)

Toutefois le processus de rationalisation découlant de cette conception le prive de ce qui en fait le sens : il n’y a plus de temps pour les relations, les pratiques démocratiques, la créativité. De plus, les symptômes de cette perte de sens sont connus : burns out, maladies professionnelles, dépressions… Sans compter que tout ce qui constitue le travail reproductif (santé, culture, éducation, soin…) sans lequel le capitalisme ne peut se développer et se perpétuer, n’a pas la moindre valeur. Il est urgent de (re)prendre le temps de réenchanter le travail et de lui rendre son sens.

Esperluette 124 Avril/Mai/Juin 2025

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JEP: Les corps intermédiaires dans le champ démocratique

visuel site web Journée d'études Politique :

Les corps intermédiaires dans le champ démocratique aujourd'hui : menaces et défis

 

La concertation sociale, dans laquelle s’inscrivent les corps intermédiaires, est un élément essentiel de la démocratie, car au travers de celle-ci se jouent dialogue et rapport de force entre les élu·es politiques et les citoyen·nes représenté·es par des organisations de la société civile. Or, désormais, de plus en plus de corps intermédiaires sont critiqués par la droite et questionnés dans leur pouvoir de transformation sociale. Quelle est encore aujourd’hui la capacité des corps intermédiaires à agir comme des leviers de transformation vers une société socialement juste ?

Cette journée d’étude politique se propose de donner des clés de compréhension pour mieux cerner ce que sont les corps intermédiaires et leur rôle au sein de la concertation sociale, dans un contexte marqué à la fois par un désir de démocratie participative et par une droitisation de la société. Elle sera également l’occasion de mutualiser en MOC les questions qui se posent dans différents lieux de concertation sociale aujourd’hui.

 Programme

  • 9h15: Accueil
  • 9h45: Introduction - Christine Steinbach, Directrice du CIEP
  • 10h00: Pourquoi s’intéresser aux corps intermédiaires aujourd’hui ? - Anne-France Mordant - Coordinatrice FTU
  • 10h15: Corps intermédiaires : éléments de définition - Guillaume Lohest, Responsable formation aux Equipes populaires
  • 10h40: Corps intermédiaires dans la concertation sociale d’hier à aujourd’hui - François Welter, Directeur du Carhop
  • 11h00: Débat avec les intervenant·es
  • 11h15: Corps intermédiaires : entre mouvements sociaux et institutions - Jean Faniel, Directeur du CRISP
  • 12h00: Pause midi
  • 13h45: Modèles post fordistes et concertation sociale : ce que fait le néolibéralisme aux corps intermédiaires - Bruno Bauraind, Directeur du Gresea
  • 14h30: Débat avec les intervenant·es
  • 15h00: Le MOC dans la concertation sociale : table ronde des mandataires - Ariane Estenne (Présidente du MOC), Isabelle Meerhaeghe (Secrétaire Fédérale CSC Namur), Kathia Morano (Directrice de la Fédération des Services Maternels et Infantiles), Naïma Regueras (Collaboratrice politique MC)
  • 16h00: Conclusions - Ariane Estenne, Présidente du MOC

 

Inscription en cliquant ici!

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Nouvelle session du BAGIC à Liège

Ouverture d'une nouvelle session BAGIC à Liège (2025-2027)illustration BAGIC

Dans ce contexte,  il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer notre approche spécifique de l'action socioculturelle.

Celle qui est portée au BAGIC est bien celle de l'éducation populaire, dont l'objectif est de permettre à chacun.e de s'émanciper, de s'inscrire dans des démarches d'action collective pour penser et transformer le monde.

Grand défi...

En effet, nous ne pensons pas l'action socio-culturelle comme un produit de consommation, mais bien comme la création d'espaces de créativité, de liberté, d'action collective, de participation, d'égalité, de rêve, et de subversion, bref des espaces radicalement démocratiques, ouverts à tou-te-s...

C'est cette vision que nous portons à travers la formation, dans une dynamique de co-construction de savoirs et d'aller-retours entre la théorie et la pratique. Le BAGIC donne aussi des clés pour la gestion des institutions et des projets socio-culturels. Car effectivement, aux côtés des questions de sens, cohabitent toute une panoplie d'éléments gestionnaires, au niveau financier, humain, administratif etc.

Ce sont les aptitudes nécessaires pour pratiquer ce métier, qui est au cœur de la formation BAGIC.  

Logo BAGIC

Vous voulez en savoir plus?

Consultez notre brochure via ce lien: cliquez ici!

Inscrivez-vous pour nos séances d’informations via ce formulaire en cliquant ici:

Quand?  le 12 juin à 17h30 et le 26 juin à 17h30

Où? MOC Liège - Rue Saint-Gilles 29 - 4000 Liège

 

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