Protection sociale - Qu'elle soit mondiale !
Les trajectoires onusiennes bougent. Les « objectifs du millénaire », évalués cette année 2015, étaient construits dans une optique de lutte contre la pauvreté. Ils ne sont pas atteints. Dans la foulée, on observe la montée en puissance de la protection sociale comme concept, pas seulement du point de vue de son rôle dans la lutte contre la pauvreté. Nous voulons rendre possible la protection sociale pour tous. Notre conception articule le droit (on n’est pas que dans l’enjeu d’offrir un filet de sécurité) et la mobilisation solidaire de ressources. Pour autant, l’idée ne fait pas consensus : si, pour nous, la protection sociale est facteur de développement de l’économie, pour d’autres, elle représente un handicap concurrentiel. Ainsi notre système est-il mis sous pression. Il le sera d’autant plus s’il est isolé. Les intérêts du Sud et du Nord se rejoignent : c’est cela que la Semaine sociale a voulu mettre en évidence.
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Les Wallons picards ont la patate
Dans le contexte de crise(s) actuel, la pression sur les travailleurs se fait toujours plus grande. Entre productivisme et décroissance, quel avenir pour notre modèle de développement socio-économique? Le MOC-HO tente de répondre à ces questions en interrogeant les travailleurs de la production locale de pommes de terre sur le sens de leur travail, leurs conditions de travail, leur bien-être et l’articulation des différents temps. Cette publication rend compte des réalités du travail dans cette filière, des enjeux actuels, des réflexions et des pistes d’avenir.
PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE: 25 SEPTEMBRE
TÉL. : 069/880.772 OU 0471/82.28.37 -
"En finir avec l'emploi, pour la Cité du travail vivant"
Un ouvrage collectif réalisé par le Ciep Luxembourg ose construire une vision différente de l’organisation du travail dans nos sociétés.
L'emploi n'est pas le travail. Il est une enveloppe du travail façonnée par les combats sociaux du siècle passé pour protéger l'homme et sa force de travail embrigadés dans un contexte d'industrialisation, de machines, d'exploitation, de croissance économique...., contexte voulu par le capital et la classe bourgeoise. Loin d'être un absolu, l'emploi est donc une construction sociale, censée donner au travailleur un statut, des droits, un pouvoir d'achat dans une société de marché. Force est de constater que cette construction se fissure, engendre souffrances et exclusions sous l'impulsion d'un marché débridé, assoiffé de gains et de rendements.
Au lieu de poursuivre une relance de l'emploi à tout prix, n'est-il pas temps pour tous les hommes et les femmes soucieux de justice et de dignité de refonder en profondeur le cadre du travail ? Telle est la réflexion menée au sein de groupes de citoyens, à l'initiative du CIEP − Centre d’Information et d’Education Populaire du MOC Luxembourg. Elle s’inscrit dans une démarche longue de plusieurs années, nourrie de rencontres, de soirées-débats, de lectures d'auteurs... Et aboutit à la publication d’un ouvrage collectif conçu comme outil pour poursuivre l'interpellation, la prise de conscience auprès de différents acteurs de la société.
L’ouvrage « En finir avec l’emploi…pour la cité du travail vivant » ouvre en lui-même une dynamique de questionnements. La charpente du texte retrace les apports de contenus amenés conjointement et dialectiquement par les porteurs de la formation et les participants. Les mises en perspective rapportent les propos d’intervenants extérieurs ou présentent brièvement des apports tels que films, interviews, textes… Sous le titre « Réactions-débat » sont repris des comptes-rendus d’échanges et de débats au sein des groupes de participants ; ils sont présentés dans toutes leurs polémiques et divergences et n’engagent que les participants.
L'objectif principal de cette production collective est de bousculer, dans le monde associatif, politique, syndical…, un schéma de pensée dominant. Car il paraît de plus en plus évident qu'il ne sera pas possible de répondre aux défis d'aujourd'hui − qu'ils soient d'ordres environnementaux ou socio-économiques −, sans questionner en profondeur la structure sociale de la société, dont l'organisation du travail en tant que pièce majeure de l'implication des citoyens dans la construction du "Vivre ensemble".
L'ouvrage décrit une tout autre dynamique de société, appelée « cité du travail vivant », comprise comme un nouveau positionnement social et éthique de l’être humain dans son environnement. Oser poser la question des finalités du travail et de l'épanouissement des potentialités singulières de chacun dans une construction collective, telle est l'optique du travail vivant. Sous l'action de deux outils de changement majeurs, conçus et construits collectivement - le revenu de citoyenneté (allocation universelle) et un Etat capacitateur - il s'agit de se réapproprier nos existences au sein de communautés politiques micro-sociales, de définir démocratiquement, par le débat, le contexte du "vivre ensemble" et d'y réencastrer le travail, en lien avec la vie, en lien avec les choix collectifs ?
Ce livre vous intéresse? Vous pouvez vous le procurez en contactant Véronique Quinet : 063/21 87 33 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Un outil pour poursuivre la dynamique de réflexion/construction citoyenne….
L’ouvrage collectif « En finir avec l’emploi… pour la Cité du travail vivant » ouvre en lui-même une dynamique de questionnements.
- La charpente du texte retrace les apports de contenus amenés conjointement et dialectiquement par les porteurs de la formation et les participants.
- Les mises en perspective rapportent les propos d’intervenants extérieurs ou présentent brièvement des apports tels que films, interviews, textes…
- Sous le titre « Réactions-débat » sont repris des comptes-rendus d’échanges et de débats au sein des groupes de participants ; ils sont présentés dans toutes leurs polémiques et divergences et n’engagent que les participants.
Il est possible, à partir de cet ouvrage de concevoir des moments de débats, une interpellation politique… N’hésitez pas à contacter le CIEP. Des animateurs peuvent en faire un outil vivant d’animation et de création.