ESPERLUETTE

Esperluette n°95 - Janvier/février/Mars 2018
L'intelligence collective pour une démocratie augmentée
Pour la philosophe Nancy Fraser, une démocratie augmentée tendrait vers une égalité sociale substantielle. Ce n’est pas celle que nous connaissons dans nos démocraties occidentales où des populations dites dominées vivent parmi des agencements politiques qui, d’une part, ne leur donnent qu’un accès limité aux ressources matérielles (problématique de la redistribution) et, d’autre part, ne font pas d’elles des «partenaires à part entière de l’interaction sociale» et limitent les possibilités de «prendre part à la construction des modèles institutionnalisés de valeurs culturelles, à la délibération (…), à toutes les activités sociales» (problématique de la reconnaissance). En quoi des pratiques d’intelligence collective peuvent-elles contribuer à une reconnaissance des savoirs et à une «parité de participation» ou encore répondre à l’«impératif de délibération inclusive» identifié par H. Pourtois comme caractéristique de la démocratie participative?
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Education populaire et université: des liens et des étincelles
Fruit d’un travail collectif2, cet article s’est référé à la méthodologie pratiquée dans nos formations, volontairement radicales et pragmatiques, à la croisée d’un entrainement mental hérité de la Résistance française et d’une pédagogie émancipatrice brésilienne: partir du réel et des conditions matérielles d’existence pour penser, analyser, exprimer et réaliser des utopies, pour transformer la société.
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Faire mieux que l'école en éducation populaire?
L'école en FWB renforce les inégalités sociales par l'échec et la relégation des enfants de milieux populaires. Comment comprendre ces résultats? L’Éducation Permanente et l'ISCO en particulier peuvent-ils mieux faire?
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Prendre en main son apprentissage
Face à une situation inégalitaire ou discriminante, nous avons plusieurs façons de réagir: nous pouvons soit subir notre condition, soit nous y adapter ou encore la modifier. Cette capacité à transformer le monde est le fait de citoyen-nes autonomes. D’aucuns estiment que l’on est ou pas autonome, que l’autonomie ne s’apprend pas, mais relève d’un don ou d’un trait de caractère inné de l’individu. Certain-es seraient donc né-es pour transformer le monde et d’autres pour le subir. Certes, telles personnes semblent plus débrouillardes que d’autres, mais le fait est que tout le monde peut développer son autonomie et ainsi transformer son environnement. L’autonomie s’apprend. Il n’y a pas là une injonction à être autonome, mais juste une possibilité d’être davantage acteur-rice.
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Esperluette n°96 - Avril/Mai/Juin 2018
En campagne: bien au-delà des élections communales
Face au phénomène de désillusion croissante dans les so­ciétés occidentales au regard des institutions publiques et des élections, qui se traduit par une baisse constante de la participation au vote et l’émergence de mouvements populistes, les associations d’éducation permanente se trouvent confrontées à un travail compliqué de promotion d’une participation citoyenne positive, critique et engagée visant une réelle transformation sociale.
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Les communes sous la loupe du genre
Il est de moins en moins possible d’ignorer que les rapports de pouvoir, notamment le sexisme et ses différentes formes de violences, sont présents en tant que système partout dans notre société ! Vie féminine (VF) a saisi l’opportunité des pro­chaines élections communales pour lancer une action spéci­fique intitulée « Communes antisexistes » et déclinée en diffé­rentes actions. Cette démarche revendique de « vivre dans des communes antisexistes ». Il ne s’agit nullement d’un label ou d’une médaille à décerner aux « bonnes » communes ou aux élu.e.s en­gagés contre le sexisme. Ce concept fait écho à d’autres initiatives associatives actuelles, comme les « communes zéro pesticide », « communes hors TTIP » ou encore les « communes hospitalières » qui s’engagent à améliorer concrètement l’information et l’accueil des personnes migrantes, à sensibiliser ses habitant.e.s à la ques­tion de la migration.
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"Monsieur" - un projet à multiple facettes
Le projet « Monsieur » a emporté, dans un partenariat, des mouve­ments d’éducation permanente du Hainaut (Équipes populaires Hainaut Centre, Vie féminine Centr’Hainaut, Lire&Écrire CMB, Picardie Laïque et le CIEP Hainaut Centre) et la section so­ciale de la Haute École Louvain en Hai­naut. De janvier 2016 à avril 2017, ce projet a transporté non seulement les institutions partenaires mais aussi leurs publics afin de construire ensemble des chemins de rencontres questionnant les représentations et développant collecti­vement une lecture critique de la pau­vreté, de la solidarité et du travail social.
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Mettre le nez dans les budgets communaux
S’il est un sujet qu’il est souvent compliqué d’aborder, c’est la question des budgets. Dès qu’il s’agit de traiter de chiffres, de comptes et de bilans, beaucoup de crispations et de peurs apparaissent, qui sont difficiles à dépasser. Pourtant, une pleine participation citoyenne passe souvent par la compréhension de ces comptes et budgets, qu’ils soient communaux, régionaux ou fédéraux. Mettre le nez dans les budgets et les comptes de sa commune (mais aussi de son entreprise ou son association) est une question de démocratie et de participation citoyenne. Réserver le contrôle des chiffres à quelques-un.e.s est, en effet, perdre une partie du contrôle citoyen sur l’affectation de l’argent public. On pourrait dire que les budgets sont des sujets bien trop importants que pour être réservés aux seul.e.s expert.e.s.
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Esperluette n°97 - Juillet/Août/Septembre 2018 
Associatif - pouvoirs publics - citoyen.ne.s : de la coopération contrainte à la coopération durable
Alors que les pouvoirs publics désignent les associations comme des « partenaires », ces coopérations sont souvent vécues comme imposées de l’extérieur et avec une obligation de résultat. Partant de ce constat, Christian Boucq invite à changer de regard sur cette coopération. Affiner cette connaissance contribue à redonner du sens et du souffle à la coopération dans les pratiques culturelles. En s’appuyant sur une théorie élaborée avec le philosophe Marc Maesschalck, il distingue deux paradigmes de coopération : la coopération contrainte et la coopération durable ou souhaitée. Mieux connaitre les éléments des deux paradigmes pourrait aider à dépasser les postures caractéristiques de la coopération contrainte, afin de basculer vers une coopération souhaitée et durable, pour bénéficier des fruits d’une pleine coopération. L’actuelle profusion d’initiatives citoyennes nous amène à considérer aussi bien la coopération entre associations et pouvoirs publics, entre associations elles-mêmes, qu’entre associations et (collectifs) d’habitant.e.s.
NTICs et éducation permanente
Indéniablement, la place du numérique dans notre société est considérable : il influence les rapports de force, les processus d’inclusion/exclusion, les (dé)mobilisations, … Alain Loute s’est interrogé sur la place à donner aux NTICs2 dans nos pratiques, nos formations en éducation permanente et la manière de les utiliser.
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Esperluette n°98 - Octobre/Novembre/Décembre 2018
Radicalisons la pédagogie
La pédagogie a été pensée par le philosophe et pédagogue brésilien Paulo Freire (1921-2997) comme un veceur de transformation sociale. C'est de cette manière que l'envisage aujourd'hui encore tout un ensemble de pédagogues dans le monde, mais également plus récemment dans l'Europe francophone.
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Remettre à l'ordre du jour la pédagogie de la conscientisation
À l’heure où l’information, la « communication », les stratégies de marketing… semblent se substituer à un véritable travail d’éducation populaire, il est impératif de remettre à l’ordre du jour la question d’une véritable pédagogie critique, une « pédagogie des opprimés », une pédagogie de la conscientisation, telle que l’avait construite et conceptualisée Paulo Freire. Confrontés aux limites de multiples actions d’informations, de sensibilisation mises en œuvre dans tous les domaines, des acteur.rice.s engagé.e.s proposent d’opter résolument pour cette pédagogie, le « former pour transformer ». Car, si les causes des échecs sont nombreuses et complexes, il est manifeste que le manque de réelle participation des premier.ère.s concerné.e.s aux projets d’émancipation, de leur conception à leur réalisation, et que l’absence de prise de conscience profonde des causes racines de la pauvreté et des inégalités, et de l’élaboration des stratégies d’action par les populations elles-mêmes, sont une des causes majeures des impasses.
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Causeries sur nos pratiques d'éducation permanente
En Belgique plus qu’ailleurs, la notion d’éducation populaire est ambiguë. En effet, l’existence d’un vaste réseau d’organisations d’éducation permanente, subsidiées par les pouvoirs publics et encadrées par un décret (en 2003) rend le travail de ces organisations plus facile de par les moyens dont elles disposent mais oblige également les activités d’éducation permanente à respecter une temporalité et des exigences qui rendent parfois leur travail plus compliqué et éloigné de l’esprit de Paulo Freire lorsqu’il travaillait avec les populations les plus démunies du Nordeste brésilien. Le leitmotiv qui animait Freire était de s’éduquer ensemble, de partir du vécu et des connaissances de chacun.e, une phrase illustre sa démarche : « Personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde ». 
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Comment construire une culture numérique critique ?
Mise en avant d’un risque
En quoi les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent-elles servir un projet de formation en éducation permanente  ? Comment les utiliser dans nos pratiques de formation  ? Faut-il s’y intéresser ? Ou, au contraire, se détourner de ce qui se présente comme une nouvelle mode, voire une injonction de «  modernisation » qui est avant tout guidée par des impératifs économiques et/ou de contrôle. Autant de questions que l’on se pose de plus en plus face au développement technologique et qui sont au cœur de cette Fiche pédagogique.
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DEMOCRATIE

Démocratie n°1 - Janvier 2018 
Mettre fin à une guerre de plus de cent ans
La récente décision de Donald Trump de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem a encore ravivé le conflit israélo-palestinien. Le peuple palestinien risque à nouveau d’en payer le prix fort, lui qui subit l’occupation israélienne depuis tant d’années, en dépit du droit international. En octobre dernier, une délégation du MOC s’est rendue en Palestine une dizaine de jours. Une mission d’observation et de solidarité pour faire état des multiples violences quotidiennes que subit le peuple palestinien.
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Avoir un débat raisonné sur l'immigration
Dans leur livre disponible en téléchargement gratuit , Jean-Michel Lafleur et Abdeslam Marfouk, chercheurs au Centre d’études de l’ethnicité et des migrations de l’ULg, répondent à 21 questions que se posent les Belges sur les migrations internationales au XXIe siècle. Vulgarisées avec l’utilisation de données scientifiques, leurs réponses font mouche. Loin des stéréotypes et de la stigmatisation. Rencontre avec Jean-Michel Lafleur.
Démocratie n°2 - Février 2018
La N-Va délaisse le communautaire pour des raisons stratégiques
Les vives tensions autour du dossier catalan ont fait réapparaître au premier plan la question de l’indépendance de la Flandre. De quoi s’interroger sur la stratégie actuelle des nationalistes flamands à l’heure où la N-VA n’a jamais eu autant de pouvoir dans l’État belge... mais où le nombre de Flamands qui souhaitent l’indépendance de leur région semble historiquement bas. Éléments de réponse avec Dave Sinardet, professeur de sciences politiques à la VUB et spécialiste du nationalisme.
Démocratie n°3 - Mars 2018
Quelle Europe pour quelle Défense?
Le contexte mondial actuel pousse l’Union européenne à (re)penser sa sécurité, sa Défense et sa manière de réaliser cette dernière. Est-elle en capacité de devenir une véritable puissance militaire ? Avec la signature de la PESCO, l’idée de la création d’une armée commune prend de l’ampleur. Mais sous quelle forme ? Et avec quelles orientations ? Éclairage.
La fin du sans-abrisme est possible
Et si la lutte contre le sans-abrisme passait par un accès rapide au logement sans autres conditions que celles auxquelles est soumis un locataire classique ? C’est la conviction profonde du projet Housing First qui commence à faire ses preuves en Belgique. Ici, au lieu d’être un bien inaccessible, le logement devient un véritable outil d’intégration sociale. Le bilan, positif, de l’initiative invite à un changement de paradigme dans la lutte contre le sans-abrisme.
Non, l'hébergement citoyen en crée pas d'appel d'air!
Forte de ses dizaines de milliers de membres, la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés est devenue un acteur incontournable dans le débat sur l’accueil des migrants. Du parc Maximilien au domicile du citoyen lambda, en passant par la Porte d’Ulysse, elle a mis en place un système d’hébergement remarquable. Auquel tout le monde peut participer. Rencontre dans le « hub humanitaire » avec Mehdi Kassou, porte-parole d’une Plateforme qui a entre-temps remporté le prix de Bruxellois de l’année.
Démocratie n°4 - Avril 2018
Comment se réapproprier notre Constitution ?
Dans un système strictement représentatif comme le nôtre, une confiance entre les citoyens et les mandataires politiques est primordiale. Celle-ci n’est pourtant pas au beau fixe. L’absence totale de débat populaire sur les réformes constitutionnelles n’est-elle pas symptomatique de la maladie dont souffrent nos institutions démocratiques ? D’où l’idée d’instaurer un dialogue constitutionnel bien organisé, compris comme une étape sur le chemin de la reconnaissance du pouvoir constituant des citoyens.
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Pas de démocratie participative sans démocratie culturelle
À l’heure où la « démocratie participative » est particulièrement évoquée, voire invoquée, comme une possible solution aux difficultés que rencontrent nos démocraties occidentales, force est de constater que l’on ne mentionne que rarement le rôle de la démocratie culturelle dans la nécessaire appropriation du politique par le citoyen. La démocratie culturelle met pourtant en œuvre des formes de participation nettement plus impliquantes et par là plus « politiques » que les dispositifs construits par les autorités publiques pour rapprocher le citoyen des enjeux publics et collectifs.
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L'égalité parfaite n'est pas seulement numérique
Du droit de vote en 1948 à l’instauration de la parité sur les listes électorales en 2002, la situation des femmes en politique en Belgique s’est améliorée. Mais le chemin vers une égalité des sexes est encore long, surtout au niveau des exécutifs. Rencontre avec Petra Meier, politologue et spécialiste de la question du genre.
Démocratie n°5 - Mai 2018
Vers un tout autre traité à l'ONU?
Si les traités transatlantiques (TTIP et CETA) ont suscité tant de protestations, c’est parce qu’ils visaient à accroître le pouvoir d’influence sur les décisions publiques des acteurs les plus puissants de la société – les firmes transnationales. Une alternative existe : un tout autre traité, qui a l’ambition de protéger le plus grand nombre et les plus vulnérables et, à l’inverse du CETA et ses semblables, de soumettre davantage les firmes transnationales aux règles internationales en matière de droits humains. L’idée n’a rien d’utopique. Elle enregistre même des progrès très concrets aux Nations Unies.
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Promotion sociale: enjeux de démocratisation et de travail collectif
À la jonction de l’enseignement, de la formation et de l’éducation permanente, l’enseignement de promotion sociale est un formidable outil d’émancipation en Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans un contexte marqué par l’emprise du court terme et la financiarisation de l’économie, le secteur doit-il se sentir menacé ? Focus sur les nombreux enjeux qui le traversent, parmi lesquels son financement, mais aussi la question de la validation des compétences et celle de la valorisation des acquis de l’expérience.
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Révolution monétaire en Suisse?
La Suisse se prononcera par votation en juin sur le projet de réforme monétaire « monnaie pleine ». Si la réforme était approuvée, le système monétaire suisse en serait bouleversé. C’est un enjeu démocratique primordial : la Suisse est probablement le seul pays au monde qui autorise sa population à définir ses règles monétaires et, par conséquent, à remettre en cause son système financier. Un exemple à suivre ?
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Aujourd'hui, il y a un manque de mouvements fédérateurs
Le mouvement de Mai 68 fête ses 50 ans. Si l’histoire retient principalement les événements parisiens, ceux-ci ont résonné jusqu’en Belgique. Qu’en reste-t-il ? Martine Collin, chanteuse du Groupe d’action musicale et témoin privilégiée de l’après-Mai 68 nous livre son ressenti. De ses observations des luttes sociales d’aujourd’hui aux possibilités de revoir apparaître un tel mouvement.
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Démocratie n°6 - Juin 2018
La vague inégalitaire a-t-elle submergé la Belgique?
La Belgique dans les griffes du dragon chinois?
La presse s’est récemment penchée sur l’importance des investissements chinois en Belgique. Le Péril jaune serait-il à nos portes ? Certains va-t-en-guerre encouragent (implicitement ou non) l’Occident à repousser l’offensive sans plus attendre. Qu’est-ce qui justifie de s’engager dans cette voie ? La philosophie de la Guerre froide refait-elle surface ou n’a-t-elle jamais vraiment disparu ? Éléments de réponse dans cet article initialement paru dans De Gids.
Démocratie n°7&8 - Juillet/août 2018
Le rap, musique de notre époque
Apparu dans les quartiers pauvres de New York, le rap a longtemps véhiculé une image de musique engagée et politique. Pourtant, pendant près d’une décennie, les rappeurs n’ont fait que raconter leurs exploits et leur envie de faire la fête. Cet engagement viendra plus tard et marquera de son empreinte la musique. Aujourd’hui, il semble avoir disparu. Vraiment ? Il faut juste regarder plus loin et voir le rap comme un art à part entière.
Les salaires de misère? En Europe aussi
Dans l'industrie du textile basée en Asie, les (très) bas salaires et les affreuses conditions de travail ne sont pas un secret. En Europe, la réalité est loin d'être différente. Le grand public en est pourtant moins conscient. Mais, au vu des nombreuses marques qui produisent sur notre continent, tout le monde est concerné.
Quel pilotage de la e-santé ?
En Belgique comme ailleurs, les technologies numériques s'invitent de plus en plus dans le champ de la santé et de la vie du patient. Nul doute qu'elles peuvent rendre de nombreux services et contribuer à une réelle amélioration de l'organisation des soins. Mais elles posent de nombreuses questions, notamment d'ordre éthique.
Le transhumanisme : entre science-fiction et débat éthique
Le courant transhumaniste mise sur l'utilisation des sciences et des technologies pour améliorer la condition humaine, repousser le vieillissement et... vaincre la mort. Si pour de nombreux scientifiques, cet horizon reste très incertain, de telles avancées médicales et technologiques invitent au débat éthique. Un débat qu'il s'agit de mener le plus largement possible, selon l'anthropologue Gaëtan Absil. Au risque de le voir confisqué par des entreprises comme Google qui investissent des milliards dans la santé.
Démocratie n°9 - Septembre 2018
Italie : les racines d'un mal
Les résultats des élections générales en Italie du printemps dernier ont suscité beaucoup d’étonnement et d’inquiétude dans les pays européens. Comment un gouvernement xénophobe est-il arrivé à la tête d’un pays qui a connu et connaît de nombreuses vagues d’émigration depuis son unification ? Pourquoi un gouvernement anti-européen dans un des six pays fondateurs de l’UE ? Faut-il s’en étonner ? Y a-t-il de réelles raisons de s’inquiéter ? Éléments de réponse.
Brexit : what a mess !
Que de remous autour de ce Brexit. Theresa May a le plus grand mal à gérer les négociations avec l’Union européenne sur les conditions de sortie de son pays. Les démissions de son gouvernement des hard brexiters, David Davis et Boris Johnson, montrent une majorité gouvernementale fragile. Mais la Grande-Bretagne est-elle jamais entrée réellement dans la Communauté européenne ? Refaisons un peu d’histoire.
La proposition de loi sortie de l'IVG ? Pire que le statu quo !
Les débats concernant la sortie de l'avortement du Code pénal ont été tendus entre les parlementaires de la commission de Justice de la Chambre. Finalement, la majorité a réussi à faire voter son texte, au grand dam de l'opposition et des organisations de femmes, telle Vie féminine, qui espéraient une véritable réforme de la loi de 1990. Hafida Bachir, sa présidente, nous livre son analyse.
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Démocratie n°10 - Octobre 2018
Comment améliorer les soins de santé à Bruxelles ?
À l’initiative d’une de ses circonscriptions locales, la Fédération Saint-Michel des Mutualités chrétiennes a organisé, dans le courant de l’année 2017-2018, quatre soirées de réflexion sur l’organisation des soins de première ligne en Région bruxelloise. Les participants, membres de la mutualité, ont pu débattre avec des représentants des secteurs concernés, ainsi qu’avec l’Observatoire bruxellois de la santé. Cet article résume les principales conclusions de ces rencontres. Sur certains points, il les met en regard du « plan santé bruxellois » en voie de finalisation au gouvernement de la Commission communautaire commune (Cocom).
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Loi sur les plateformes collaboratives : un manuel pour organiser le travail au noir
Un peu plus de deux ans après le vote de la loi De Croo sur les plateformes collaboratives, environ 40 d’entre elles ont été agréées. Derrière l’idée de réglementer un secteur se cachent notamment une forme de légalisation du travail au noir et un détricotage de toute une série de droits sociaux. Deliveroo en est l’exemple le plus marquant. Tout comme la plateforme Airbnb qui, elle, n’a pas souhaité demander l’agrément... mais n’en est pas moins problématique.
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La décision américaine menace l'accord nucléaire iranien
Le 8 mai 2018, Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu par son prédécesseur, Barack Obama. Ce retrait a provoqué la fureur de Téhéran. Quelles en sont les conséquences sur le plan local et international ? Éclairage avec Thierry Kellner, chargé de cours à l'ULB et spécialiste de l'Iran.
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Démocratie n°11 - Novembre 2018
Oser le tirage au sort dans la démocratie syndicale
Depuis 2016, la fédération du Brabant wallon de la CSC a introduit le tirage au sort pour renouveler une partie de ses instances. Objectif ? Redynamiser la démocratie au sein du Conseil fédéral. S'il reste des écueils, l'expérience montre quelques signes très encourageants. Un des enjeux majeurs est d'arriver à faire évoluer, sans heurts, le rôle du permanent.
Ortega, le marché est tombé
Le Nicaragua traverse sa plus grande crise de régime depuis la chute de la dictature des Somoza fin des années 70. De la mobilisation d'étudiants s'opposant à une réforme de la sécurité sociale brutalement réprimée par les forces armées gouvernementales a suivi un large mouvement de contestation populaire réclamant le départ de Daniel Ortega. Que reste-t-il de l'ancien révolutionnaire sandiniste ? Comment la dérive s'est-elle opérée ? Et comment la gauche survivra-t-elle à la secousse ? Éclairage.
La pauvrophobie, c'est l'histoire du mépris social
En lançant une grande campagne contre la pauvrophobie, le Forum-Bruxelles contre les inégalités s'attaque aux clichés qui collent aux basques des personnes précarisées. Des préjugés qui percolent jusque dans les cénacles politiques et sont un frein à une lutte efficace contre la pauvreté. Rencontre avec Nicolas De Kuyssche, coordinateur du projet.
Comment définissez-vous la pauvrophobie ? 
 
PERSPECTIVES
Perspectives n°103 - Février/Mars 2018
Les exclus du chômage et des revenus d'insertion-Table ronde politique de la CSC
Le 8 décembre dernier, la CSC Luxembourg et son service « Le Rebond » ont organisé une table ronde politique sur le thème des exclusions du chômage. Étaient invités les présidents provinciaux de 5 partis (MR, DéFi, Ecolo, PS et cdH) pour répondre aux questions nées du court-métrage « Exit Sally » et des débats qu’il a suscités en divers lieux. Imaginé par des jeunes exclus, ce film raconte leur histoire à travers le personnage de Sally, une jeune femme ballottée du Forem à l’Onem, d’offres d’emploi à des dossiers administratifs sans fin… Ce film a débouché sur des positions concrètes pour l’adaptation du plan d’accompagnement des demandeurs d’emploi.
Voici le résumé de ces revendications et des réponses que leur ont donné les politiques.
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Perspectives n°104 - Avril/Mai 2018
Un plaidoyer pour l'école maternelle
La Commission Enseignement du MOC Luxembourg, composée de citoyens soucieux d’aborder des questions relatives à l’enseignement, s’est intéressée de près à l’école maternelle. Le groupe a cheminé, aidé par des professionnel(le)s de terrain et par la tenue d’une journée d’étude intitulée « L’école maternelle au coeur du débat », organisée le 18 mars 2017 à Bastogne. Cette journée s’articulait autour de deux moments forts : les ateliers thématiques ont donné la parole aux enseignant(e)s, aux directions, aux membres du personnel d’encadrement… ; la table ronde politique a permis au public de débattre avec les représentants des quatre partis traditionnels. Ce travail d’éducation permanente a donné naissance au Plaidoyer pour l’école maternelle.
Perspectives n°105 - Juin/Juillet 2018
Pour davantage de bonnes pratiques dans les conseils communaux consultatifs des aînés
Depuis 14 ans, les aîné.es de nos organisations respectives (FGTB Pensionnés et prépensionnés, Cepag, Ciep, Vie Féminine, FEC Seniors, énéo) ont fait de la création de Conseils Consultatifs Communaux des Aînés (CCCA) un de leurs axes d’action. La législature communale (2012-2018) qui se termine a permis d’obtenir des résultats importants ; aujourd’hui, suivant les informations disponibles en date du 5 mars 2018, pratiquement deux communes sur trois, en province de Luxembourg, organisent un CCCA2. La mise en place d’un Conseil consultatif provincial des Aînés est en outre une initiative originale et importante qui a permis de dynamiser ce processus.
 
 
 
 
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LE CHOU DE BRUXELLES

Le Chou de Bruxelles n°103 - Janvier/février/Mars 2018
Le féminisme au coeur du mouvement social
Monologue de salon :
« Elles n'en ont pas marre de se plaindre ? Toujours à jouer les victimes. Soi disant qu'elles auraient une double journée de travail, après le boulot salarié, le boulot à la maison. Mais ce n'est pas un problème vu qu'elles travaillent souvent à temps partiel – involontaire, bon, mais c'est indispensable pour assurer la flexibilité dans certains secteurs - et qu'elles font faire leur ménage (enfin le nôtre) par des femmes migrantes - OK c'est surtout pour les familles friquées, donc certainement pas celles qui sont à temps partiel, mais bon....
Le Chou de Bruxelles n°104 - Avril/Mai/Juin 2018
Mai 1968 : tout semblait possible
Le Chou de Bruxelles,104,Avril-juin 18,Mai 1968: tout semblait possible
Avec le recul – et une mémoire défaillante ? - je me dis que Mai 68 a fait s’effondrer nombre des convictions que m’avaient léguées mes parents. Cinquante ans après, mes nouvelles « certitudes » de 1968 en ont certes aussi pris un coup. Mais, à y réfléchir, bien moins que celles du milieu des « anciens coloniaux » dans lequel j’étais tombé tout petit, Il y eut aussi un avant-Mai 68. Dans mon souvenir, l’embrasement de Paris vint s’ajouter à la mort du Che, huit mois plus tôt, dans une école villageoise désaffectée du Sud de la Bolivie. Quelque temps plus tard, un reportage TV - très romantique - sur la guérilla cubaine m’émut considérablement.
Le "Mai rampant" d'Italie
Le contexte de l’économie italienne avant 68
Les années 50 en Italie, juste après la libération du fascisme, furent caractérisées par une forte expansion économique typique du boom de l’après-guerre. Les transformations socio-économiques bouleversent le pays. Le taux de chômage est très bas : en 1961, les chômeurs étaient 800.000, soit 3,9% de la population active. Entre 1959-63, la production manufacturière a augmenté de 10,1% en moyenne chaque année, la productivité par employé de 7,6% et les investissements de 13,8%. La croissance économique était là, mais la grande majorité des Italiens ne bénéficiaient pas de cette richesse
 
 
 

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