En matière de santé  

Sur son lieu de travail.

  • Eviter l’émergence de climat permissif entre collègues et œuvrons à la mise en place d’une politique de vigilance et d’une gestion institutionnelle des situations conflictuelles stigmatisantes. 
  • Être à l’écoute des critiques et interpellations des personnes racisées dans son équipe.
  • Oser interpeller ses collègues « non racisé.e.s » et sa hiérarchie sur ce type de problématique. Dans un environnement majoritairement « blanc », la difficulté de cette démarche est réelle et peut mettre en danger. Entendons ces remarques sans nous sentir attaqué.e.
  • Interroger via un screening[1].  

Dans les structures médico-sociales (hôpital, centre de santé, centre de service mutuelliste).   

  • Recenser les vécus de discrimination entre collègues, les paroles exprimées par des patient.e.s envers le personnel, du personnel vers les patient.e.s pour objectiver le poids de la « charge raciale ».   

De manière plus générale.

  • Sensibiliser le personnel à l’importance de signaler tous comportements discriminatoires au travail, dans les salles d’attente, lors de soins de santé, etc.
  • Sensibiliser le monde médico-social à l’impact de l’internalisation du racisme quotidien et structurel sur la victime pouvant conduire à une image négative de soi, à du stress post-traumatique, à la dépression et au suicide ;   
  • Sensibiliser à l’importance de reconnaître et valoriser l’expertise des différentes communautés en matière de connaissance et de soutien des personnes racisées.   

En interpellant les Gouvernements.

  • Mener des recherches afin d’objectiver l’impact du racisme sur la santé et développer de nouveaux cadres de référence et de connaissances en matière de soins adaptés aux différences culturelles.
  • Examiner a priori toute nouvelle politique concernant les soins et les servicespour déterminer leurs conséquences pour les populations vulnérables, y compris les personnes racisées.
  • Reconnaître, soutenir et mettre en œuvre, dans le secteur du bien-être et de la santé, des « safe spaces » officiels pour les patient.e.s victimes de racisme au quotidien et désirant l’exprimer en toute sécurité. La coopération avec les associations actives dans ce domaine est indispensable.   

En interpellant le secteur de la formation médico-sociale sur l’impact de l’internalisation du racisme structurel.   

 

[1]  voir fiche « Screening interne. Critères de discrimination liés au racisme » Mettre LIEN actualisé

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