Dans la vie, il n’y a pas de solutions, il y a des forces en marche : il faut les créer et les solutions suivent
De fait, lorsque l’on s’attelle à prendre à bras le corps l’enjeu de la question climatique, on se rend compte que beaucoup de choses ont été dites, les enjeux analysés, des projections catastrophées, des propositions exprimées et planifiées. Les solutions existent donc dans les discours et dans les textes mais, comme le sous-tend Antoine de St Exupéry dans son livre Vol de Nuit, rien ne sert si on ne mobilise pas les forces en marche. Et c’est malheureusement ce que nous vivons aujourd’hui à quelques mois seulement de l’après COP21 de Paris.
Comme l’expriment assez clairement Eloi Laurent et Philippe Pochet dans leur dernier ouvrage, la transition écologique ne saurait être une transition par l’obéissance ni une transition par la terreur. Prenons un exemple connu de longue date et proche de nos réalités quotidiennes: l’impact des campagnes de prévention contre la cigarette. Ni les images de bébés mort-nés ou du slogan «fumer tue» sur les paquets de tabac, ni les démonstrations scientifiques n’arrivent à endiguer ce phénomène connu de tous. Cela semble irrationnel, et c’est sans doute le cas quand on le comprend dans son sens premier: ce qui est en dehors du domaine de la raison. «Ni l’intelligence ni le jugement ne sont des créateurs »
Texte en complément de l'& :
La plus grande action de désobéissance civile pour le climat
Du 12 au 16 mai dernier, en Allemagne, plus de 3.500 personnes, dont une centaine de Belges, ont participé à « Ende Gelände ! - Pour lire l'intégralité du texte
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Anaïs TRIGALET - Chargée de mission au MOC