BaniereCampagne2009Ter
 

Introduction







Réchauffement climatique et pollution, grogne des producteurs de lait et émeutes de la faim, crise financière puis économique, disettes et obésité : le monde va mal et l’on se demande quel remède lui administrer. Au Mouvement Ouvrier Chrétien, nous pensons qu’il est urgent d’inventer un autre modèle de développement plus respectueux de l’homme et de l’environnement. Il faut arrêter la course au profit qui épuise la planète et exploite les travailleurs. Il faut obtenir plus de qualité de vie pour tout le monde. Comment ? Par une répartition plus juste du travail et des richesses, par l’égalité d’accès à l’éducation et à la santé, par la préservation de l’environnement.
Cette autre façon de vivre ensemble, nous vous proposons d’en parler concrètement, à commencer par notre alimentation. Comment préparer nos menus de fêtes tout en préservant l’environnement, en soutenant les pays pauvres et en épargnant notre portefeuille ?
Introduit par Pierre Ozer, chercheur au département des Sciences et Gestion de l’Environnement à l’ULG, ce dossier est publié dans divers journaux du MOC et des organisations qui le constituent. Ces articles proposent des réflexions et des outils d’analyse pour mieux comprendre la situation avant de proposer des idées pour «faire changer les choses». 
Nous vous en souhaitons une agréable lecture. 

Choisir son assiette






Choisir son assiette pour que tout le monde soit à la fête

Alors que les attentions se focalisent sur le réchauffement climatique et le Sommet de Copenhague, les rayonnages de nos grands magasins se remplissent déjà de denrées aussi riches que variées. C’est que les fêtes de fin d’année approchent…

Les choix que nous ferons, en composant nos menus de fêtes, seront lourds de conséquences. Ainsi, en entrée, opterez-vous pour le velouté d’asperges vertes aux langoustines ou pour une soupe aux lentilles agrémentée de poireaux, navets, panais et topinambours? Le plat principal tournera-t-il plutôt autour de la biche, du filet de boeuf ou du râble de lièvre? Et pour terminer en beauté, proposerez-vous une salade de fruits frais exotiques ou une tarte fine aux pommes?
Toute la question est là : nos choix alimentaires ont de multiples impacts tant économiques qu’écologiques. 
Ainsi, si vous optez pour la première entrée, sachez que le légume vert nous vient directement du Pérou par avion (10.500 km) et les langoustines sont acheminées, une fois décortiquées et congelées, par bateau depuis l’Indonésie (14.000 km). En revanche, la seconde option fera la part belle aux produits locaux et de saison, dont la saveur n’est pas à mettre en doute. Pour le plat principal, gardez à l’esprit que ces animaux de nos régions proviennent de plus en plus fréquemment par avion de Nouvelle-Zélande (18.700 km) ou d’Argentine (11.300 km) et qu’ils peuvent être accompagnés d’haricots kényans ou de chicons belges. 
Il en va de même pour le dessert. Ainsi, le « bilan CO2 » de votre repas festif pour huit personnes, peut afficher une distance totale parcourue par tous ces produits de 209.000 kilomètres, plus de cinq tours du monde, avec les émissions de 41,3 kg de dioxyde de carbone, l’équivalent de 15 litres de pétrole, pour moins de six kilogrammes de nourriture ! Mais il peut aussi être très peu polluant en privilégiant les circuits courts et en favorisant les productions locales. C’est une question de choix!

Acheter au Sud peut l'affaiblir
Le commerce «équitable» n’est pas uniquement Nord-Sud, il est aussi local. On pourra argumenter à l’infini sur le fait que l’achat de produits des pays du Sud est un levier de leur développement.
C’est oublier que les bénéfices engendrés par la production d’aliments d’exportation ne profitent que très peu aux populations locales et que l’hyperspécialisation d’un pays dans un produit le rend extrêmement vulnérable aux variations des prix. L'exemple du haricot kényan est très parlant: de 2003 à 2006, sa valeur s'est dépréciée de 48%. De ce fait, les exportations ont doublé pour pouvoir assurer un bénéfice inchangé en Afrique de l'Est alors que le prix de la barquette de 400 grammes de haricots kényans est resté inchangé pour le consommateur européen... Soulignons également que la culture du haricot d'exportation ne souffrira jamais d'une pénurie d'eau alors que les cultures vivrières (destinées à la population locale) périssent sous la sécheresse. 
La similitude avec l'évolution récente des prix du lait pour le producteur belge (en forte baisse) et pour le consommateur (prix inchangé) interpelle! En octobre 2009, dans l'indifférence quasi-totale, on estimait que 23 millions de nos semblables avaient besoin d'une aide alimentaire d'urgence en Afrique orientale, dont près de 4 millions au Kenya.
Quand on sait que les haricots sont acheminés par avion, le moyen de transport le plus polluant et que l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des sécheresses en Afrique est due au réchauffement climatique, on peut se demander si tout ceci est bien durable... 

Ozer, P. et Perrin, D., Noël en famille ou 15 litres de pétrole, 2007
 







La viande,
c’est de l’énergie gaspillée


Avec l’élevage intensif, la viande est devenue plus accessible pour nombre d’Occidentaux. Si bien qu’en Europe, depuis 1970, la consommation de viande est passée de 56 kg à 89 kg par an et par personne ; une progression de plus d’un tiers. 
Un progrès ?

En fait, cette évolution est une menace, tant pour la santé que pour l’approvisionnement en eau potable ou encore pour le climat et le développement des pays du Sud. Question santé, une trop grande consommation de viande augmente les risques de cancer de l’intestin ainsi que ceux d’hypertension, les attaques cérébrales, l’ostéoporose…
Côté environnement, les constats ne sont pas plus réjouissants. Selon diverses études américaines, la production d’un kilo de viande rouge nécessite 13.000 litres d’eau (et non 130.000, comme nous l’avions écrit par erreur) alors que celle d’un kilo de pommes de terre n’en use que 100. Même aberration, il faut dix à quinze fois plus de terres agricoles pour produire un kilo de protéines animales que pour produire un kilo de protéines végétales. Inutile de dire que notre mode de consommation carné a des conséquences catastrophiques pour la planète. Un rapport de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture est sans appel : « la consommation de viande fait partie des trois principales raisons à l’origine des problèmes environnementaux majeurs », dans une mesure quasi identique à l’impact de l’utilisation de la voiture. En outre, nous ne parvenons pas à produire nous mêmes les protéines suffisantes à engraisser notre bétail, ce qui nous conduit à acheter du soja en Amérique latine par exemple, où ces cultures menacent la forêt amazonienne… 

















 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
«LE COMMERCE DU LAIT : 
UN CONCENTRE D’INJUSTICES»


Oxfam Solidarité avait vu juste en intitulant ainsi sa campagne d’information en 2007! Et, depuis, ces injustices ont empiré. De 2008 à 2009, les producteurs laitiers européens ont vu leurs prix de vente chuter de 32%, alors que les consommateurs n’ont bénéficié que d’une diminution de 2% du prix final.
Aujourd’hui, produire un litre de lait coûte en moyenne 35 centimes à un éleveur belge et ne lui rapporte plus que 18 centimes. Le calcul est simple : sans interventions publiques, les producteurs sont appelés à disparaître. 
En cause, la surproduction et la concurrence... encouragées par l’Europe. Dominée par une idéologie très libérale, la Commission européenne a en effet diminué des subventions et renoncé à des actions de soutien aux producteurs. Elle a surtout décidé d’augmenter chaque année de 1 % le maximum de production autorisé, puis de supprimer complètement ces « quotas laitiers » en 2015.
Comment s’étonner dès lors qu’en septembre dernier, les producteurs, à bout de ressources et d’espoir, se soient résolus à déverser leurs productions dans les champs ? Avaient-ils d’autres moyens pour réclamer de justes prix à leur production ?

La mauvaise idée de Charles Michel
Certains se sont émus de ces « gaspillages » de lait et le ministre libéral à la coopération a même proposé d’envoyer ce lait (réduit en poudre) aux pays en voie de développement. Choquant et absurde!
Charles Michel devait savoir qu’on ne résout pas la faim avec de l’aide alimentaire. Au contraire, en exportant notre lait dans les pays du Sud, nous mettons en faillite leurs producteurs locaux que nous soumettons à une concurrence déséquilibrée qui les empêche de vendre leur propre production locale à des prix rémunérateurs. La seule réponse durable et juste à la crise du lait consiste à mener, à tous les niveaux concernés, des politiques qui limitent les méfaits de la concurrence excessive et régulent la production pour garantir des prix justes aux producteurs laitiers, pour éviter l’exportation à des prix bradés et pour mieux protéger l’environnement. 






























 
 
 

A quelle sauce les femmes sont-elles mangées ?

Difficile de dissocier l’alimentation des rôles traditionnellement attribués aux femmes. Comme d’autres tâches domestiques, les courses, la cuisine et la prévision des repas et des collations sont encore majoritairement prises en charge par les femmes. Les stéréotypes véhiculés dans les médias et les publicités se chargent suffisamment de nous le rappeler. En temps de crise, nous n’avons pas fini d’entendre parler du «panier de la ménagère» !
A travers la préparation des repas, les femmes deviennent dépositaires de la santé de leur entourage. Elles sont, à ce titre, martelées par des injonctions contradictoires et culpabilisantes (bon, sain, rapide, facile, bon marché, de saison, etc.).
De plus, cette responsabilité pèse aussi directement sur leur propre santé. En effet, la santé est souvent un lieu d’économie pour les femmes en situation de précarité, et encore plus quand elles ont des enfants. Elles rognent donc souvent sur leur budget alimentation. «Je sais que j’ai du cholestérol, mais quand j’ai payé mon loyer et mes factures, il ne me reste plus rien alors je suis obligée de manger des crasses»(1).
Enfin, les problèmes liés à l’alimentation exercent aussi des effets spécifiques sur la santé des femmes. A titre d’exemple, des études établiraient des liens entre une alimentation trop grasse et le risque de cancer du sein (2). Et comment interpréter les troubles alimentaires (anorexie/boulimie) majoritairement féminins, dans un monde qui prône à la fois la minceur des femmes à tout prix et la satisfaction immédiate de tous nos petits creux ? 


































(1) Au féminin précaire ou comment les femmes vivent-elles la précarité aujourd’hui ? Vie Féminine, 2006, p.76
(2) BUISSON, E., « Les lipides d’origine industrielle incriminés en oncologie. Ils doublent le risque de cancer du sein », dans Le Soir, samedi 12 avril 2008
(3) Analyse de V.F. : «Pour un emploi de qualité» 
 
 

Les producteurs du Sud s’affament
… pour remplir nos assiettes


Dans le monde, une personne sur six souffre de la faim. Dans 70% des cas, il s’agit de paysans de régions en développement. Odieux paradoxe : ceux qui produisent l’alimentation de l’humanité sont les plus exposés à la malnutrition. Les récentes émeutes de la faim, qui ont ébranlé une trentaine de pays du Sud, résultent moins de la sécheresse et des changements climatiques que de la spéculation sur les prix des denrées alimentaires.

Les émeutes de la faim ne résultent pas d’un manque de disponibilité de nourriture sur les marchés, mais d’un double phénomène : l’incapacité croissante des citadins des pays du Sud d’acquérir ces moyens de subsistance et l’explosion des prix des produits essentiels. Deux phénomènes éclairent ce paradoxe. 
D’une part, la libéralisation à l’extrême des échanges commerciaux n’épargne pas l’agriculture et a sans cesse réduit les prix agricoles. Ce mécanisme étrangle aussi nos producteurs de lait, par exemple.
D’autre part, l’exportation de nos surplus de produits agricoles subventionnés vient scandaleusement fausser les conditions des marchés du Sud et concurrencer les productions locales (volaille, fruits, légumes…).
Pire sans doute, à plus long terme, la concurrence sans pitié de l’industrie agroalimentaire avec l’agriculture familiale augmente l’exploitation des petits paysans et provoque leur exode vers les villes. Et si, dans le passé, ces producteurs du Sud ne devaient craindre que les aléas climatiques, aujourd’hui, l’effondrement des cours de bourse des matières premières et la faiblesse du dollar peuvent ruiner leur petite entreprise car ils ont été poussés à organiser toute leur activité autour d’un produit d’exportation.
Et dire que, selon les Nations Unies, on pourrait fournir de l’eau potable, une nourriture équilibrée, des services de santé et une éducation élémentaire à chaque habitant de la planète, avec cinquante fois moins que les montants mobilisés par les Etats les plus riches pour secourir les banques. 


































De vieilles volailles européennes à l’assaut des marchés africains
En 2005 déjà, le GRESEA (Groupe de Recherche pour une Stratégie économique alternative) dénonçait l’exportation de surplus de volaille européenne vers les pays africains.
Des poulets élevés en batterie ou de vieilles poules, dites « de réforme », sont congelés en Europe, dont la Belgique, et expédiés sur les marchés du Sénégal ou du Cameroun. Là, ils sont vendus à des prix dérisoires, de 2 à 3 fois moins chers que la volaille locale, grâce notamment aux aides européennes à l’exportation.
C’est une catastrophe pour les producteurs locaux, les économies nationales et la santé des populations. En effet, la plupart des paysans ne peuvent plus vendre leur production à un prix suffisant. Ce qui entraîne l’effondrement des activités du secteur avicole. 
Au Sénégal, par exemple, 70% des élevages de poulets de chair ont disparu depuis janvier 2000. Au Cameroun, sur un échantillon de cent petits producteurs identifiés en 1996, seuls huit étaient encore en activité en 2002, prévenait le GRESEA.





Avec le soutien de la Communauté française de Belgique
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La pression sur les assiettes ?


«L’alimentation est notre première médecine», aurait affirmé Hippocrate. 
Aujourd’hui encore, le lien entre cuisine et santé n’est pas démenti, il est même très étroit. 
Selon la formule en vogue, «5 portions de fruits et légumes par jour» associés à zéro cigarette et vingt minutes d’activités physiques seraient gage de meilleure santé. 


Les messages de promotion de la santé se sont multipliés. 
Quel bambin ignorera la pyramide alimentaire? Elle orne les murs de la plupart des classes, réinterprétée graphiquement à l’envi. 
Quel citoyen informé n’aura pas entendu parler de la malbouffe comme d’un danger pour la santé? 
Quel magasin ne proposera pas ces aliments spécialement orientés «santé» ? 
Les alicaments (mot-valise de aliment et médicament) ou nutricaments (mot-valise de nutriment et médicament) sont en vogue, du yaourt «es transit» au jus de fruits enrichi au calcium. 
Et de considérer qu’il est du devoir de chacun d’adopter les bons comportements alimentaires, sans quoi il sera tenu responsable des conséquences sur sa santé. 

Est-ce pourtant si simple ? 
Assurément non, quand on constate que la surcharge pondérale concerne approximativement un Belge sur trois, l’obésité un sur six. Dans les rayonnages des magasins, c’est l’abondance. Les observateurs parlent de suralimentation pour nos pays occidentaux. Au menu : du pratique, du pas cher, du consommable dans l’immédiat. L’heure est à la rapidité, au préparé. Et la structure des prix des denrées alimentaires apparaît comme plutôt défavorable à l’équilibre. Les produits gras et sucrés apportent des calories à bon marché. Il y a lieu de s’interroger alors plus avant sur les stratégies de l’industrie agroalimentaire et ses techniques de manipulation sur nos modes de vie.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bons plans

Manger moins cher ne veut pas forcément dire manger plus mal. 
Quelques conseils pour concilier plaisir, santé et environnement sans vider son portefeuille !


Cuisinez vous-même au lieu d’acheter des produits préparés. 

Evitez de faire vos courses le ventre vide et préparez votre liste d’achats à effectuer afin d’éviter les « petites folies » inutiles.

Observez les promotions proposées par le magasin, tout en restant vigilant aux produits en tête de rayon, qui ne sont pas toujours de bonnes affaires. Comparez les prix au kilo.

Achetez et/ou cuisinez en groupe. Généralement, les achats en plus gros volumes sont avantageux.

Achetez des produits « blancs ». Mais attention, s’ils sont moins chers, certains de ces produits sont aussi de moindre qualité nutritionnelle. Lisez les étiquettes car mieux vaut parfois payer un peu plus pour manger mieux et préserver sa santé.

Choisissez les fruits et légumes frais de saison (voir le calendrier sur www.crioc.be) : ils sont généralement moins chers que lorsqu’ils sont importés ou cultivés artificiellement. Vous pouvez aussi surgeler les produits de saison pour en disposer quand bon vous semble. 

Utilisez les restes dans les préparations suivantes et profitez-en pour créer de nouveaux plats. Vous n’aurez pas l’impression de manger la même chose.

Buvez l’eau du robinet qui, de nos jours, est hautement surveillée et répond à des critères garantissant sa potabilité et coûte 200 fois moins cher que l’eau en bouteille.

Limitez la consommation de viande qui n’a pas besoin d’être présente à tous les repas. Lorsque vous achetez des viandes, privilégiez les volailles et les abats, moins chers tout en étant d’excellentes sources de protéines. Côté poisson, les surgelés ou les conserves restent une alternative avantageuse afin de bénéficier de leurs bienfaits nutritionnels.

Pour d’autres « bons plans » ou pour une analyse plus approfondie des différents enjeux abordés dans ce dossier, rendez-vous sur le site du CIEP
 
 
 
Nous vous proposons de réagir à ce dossier en répondant à deux questions :

1. Lisez-vous les étiquettes des denrées alimentaires que vous achetez ? Si oui, à quoi êtes-vous attentif ?

2. Connaissez-vous des initiatives d'achat de denrées alimentaires qui respectent la planète et les gens qui y vivent ?


Questionnaire




Ce document peut nous être transmis
soit par courrier : CIEP - Chaussée de Haecht, 577-579 – 1030 Bruxelles
soit par fax : 02/246.38.25
soit par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
 
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On en parle

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION MOC/CIEP
Changer de modèle de développement,
un dossier à 800.000 exemplaires

Comment préserver la planète tout en développant un mode de vie plus équitable ? Le MOC mobilise ses organisations constitutives et ses fédérations pour esquisser des réponses. Celles-ci font l’objet d’une vaste campagne de sensiblisation orchestrée par le Centre d’information et d’éducation populaire du Mouvement, le Ciep. Un premier dossier consacré à l’alimentation est publié ce mois de décembre dans une dizaine de journaux du MOC, de la CSC, des Mutualités Chrétiennes, de Vie Féminine, de la JOC et des Equipes populaires ; soit plus de 800.000 exemplaires.
Pour le communiqué de presse - 16/12/2009
 
Ce dossier est paru, entièrement ou en partie, dans :
  • InforMOC - CIEP Brabant wallon - Décembre 2009
  • Regards - CIEP Liège-Huy-Waremme - Novembre-Décembre 2009
  • Interactions - Le journal de la fédération de Charleroi-Sambre & Meuse (CSC) -Décembre 2009
    Pour voir l’article
  • La Fourmilière - Bulletin de liaison des Equipes Populaires –Novembre/Décembre 2009
    Dossier
  • Transcom Info - CSC Transport et communication –Octobre 2009
    Dossier
  • Esperluette - Périodique du CIEP/MOC –Octobre/Novembre/Décembre 2009
    Dossier
  • RED’ACTION - Périodique du CIEP/MOC –Octobre/Novembre/Décembre 2009
    Dossier
  • UCP Info - Journal des membre de l’UCP –15.01.2010
    Article

 

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