Esper60Les Etats généraux de la Culture (décembre 2004-juin 2005) ont fait de la reconnaissance des métiers de la Culture un des leurs objectifs prioritaires. En effet, de nombreux travailleurs de ce secteur possèdent un savoir et un savoir-faire fruits de plusieurs années de pratique, mais ces acquis ne sont pas reconnus «officiellement » et, par conséquent, ils ne peuvent les faire valoir sur le marché du travail. D’où la nécessité de mettre en place, une structure tel que le Consortium de valorisation des compétences. D’autre part, les formations qui permettent d’obtenir un diplôme reconnu par le Ministère de l’Enseignement sont pour la plupart très académiques, coupées des réalités de terrain, et donc ne répondent pas aux attentes des travailleurs du secteur socioculturel. C’est pourquoi, de plusieurs années déjà, les opérateurs du secteur ont développé une offre de formations adéquates. Mais, bien que la qualité de ces formations ne soit pas mise en doute, elles ne sont pas, pour autant, sanctionnées par un diplôme officiel. Une collaboration entre ces opérateurs de formation et la Promotion sociale, laisse entrevoir des solutions.
 
Esperluette n°60 (Avril/Mai/Juin 2009)