En matière d’enseignement  

Au sein de l’école de ses enfants.   

  • Recenser les vécus de discriminations rapportés par les personnes racisées pour visibiliser la problématique.  
  • Mener une campagne d’information sur ce que produit notre système scolaire.   

De manière plus générale.

  • Sensibiliser les acteur.rice.s de l’école aux discriminations indirectes et structurelles, afin de mettre en lumière ce qui, au sein   des pratiques de l’école, produit des inégalités.  
  • Soutenir les équipes éducatives dans l’acquisition de méthodes, d’outils et de compétences pédagogiques pour appréhender des classes diversifiées.   

En interpellant la Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Améliorer ses bases de données administratives (en incluant des variables plus précises) afin de permettre aux chercheur.euse.s de poser un diagnostic plus précis sur les inégalités scolaires. 
  • Favoriser une plus grande mixité sociale et « ethno-culturelle» au sein des écoles, via notamment une réforme du décret Inscriptions
  • Revoir et objectiver les processus d’orientation scolaire afin qu’ils aboutissent à des choix d’options réellement positifs pour les élèves. Afin de mieux les garantir, il faut plus de transparence dans les décisions des délibérations prises dans les conseils de classe sur la poursuite des études et sur des programmes individuels adaptés pour les élèves.
  • Permettre, pour les élèves et étudiant.e.s, le port de signes convictionnels dans les écoles secondaires et supérieures de l’enseignement officiel et l’enseignement libre, dans l’enseignement pour adultes, de promotion sociale et dans tous les hautes écoles. 
  • Mettre en place des politiques pour s’assurer que le personnel enseignant soit le reflet de la société. Après un audit des enseignant.e.s en termes d’origine, favoriser la mise en place d’objectifs chiffrés et d’actions positives pour augmenter le nombre de personnes racisées qui s’inscrivent pour une formation d’enseignant.e, obtiennent un diplôme et sont engagées durablement dans l’enseignement ;   
  • Renforcer la formation initiale et continue des enseignant.e.s (en ce compris les professeur.e.s des écoles supérieures et d’universités) afin de les stimuler à gérer l’interculturalité et à lutter contre les différentes formes de racisme au sein de leur (futur) établissement.   
  • Faire figurer l’histoire de la colonisation dans les programmes d’enseignement obligatoire dans tous les réseaux et à tous les niveaux d’enseignement
  • Mettre en œuvre un examen et une réécriture des manuels scolaires et du matériel didactique pour déceler les fausses représentations des faits historiques.