Après les télécommunications, le rail, le gaz et l’électricité, l’Europe vient de libéraliser le service postal pour les courriers de moins de 50 grammes. Cette vague de « libéralisations » répond à la règle qui voudrait que la concurrence permette un meilleur service, à moindre prix, pour un meilleur développement économique.
Est-ce si simple ? Qu’est-ce que le service Universel ? Pourquoi s’inquiéter ? Comment cela se passe-t-il ailleurs ? Quelles garanties voulons-nous ?

Voyons et informons-nous !

Découvrez nos priorités !

• de redistribuer la richesse et rendre accessibles de multiples services collectifs et d’intérêt général tels que, l’enseignement, les crèches, l’information, les soins de santé, la culture, les transports, la communication, la justice, etc.
• de réduire la pauvreté par les allocations sociales, d’investir dans le développement durable par la recherche et les services publics de qualité.

Pour ces raisons, contrairement à un discours néfaste trop largement répandu, nous pouvons être fiers de participer à une société démocratique de solidarité entre ses membres.

Jusqu’où cette libéralisation ira-t-elle ? Quel impact cela aura-t-il ?
D’autres secteurs risquent d’être libéralisés encore. L’enseignement, les crèches publiques, les aides sociales, … Dans ce cas que se passera-t-il pour chacun-e d’entre nous ? A qui profite réellement cette libéralisation ?
Réfléchissons et jugeons ensemble à l’aide du jeu des citoyen-ne-s pas dupes!

S’il est trop tard pour arrêter le train fou des libéralisations, les jeux ne sont pas faits pour autant : le prochain gouvernement devra décider des règles qui « encadreront » l’ouverture du marché postal. Nous pouvons exiger de participer au suivi plutôt que le subir, nous pouvons nous prémunir pour d’autres secteurs, etc. Que pouvons-nous exiger ? Que pouvons nous faire de plus ?
Décidons et Agissons ensemble près de chez nous !