Women FTU

Le projet Erasmus+ Women get ready, mis en œuvre entre 2022 et 2023, avait pour but d’émanciper les femmes afin qu’elles puissent pénétrer le marché de l’emploi, dans le domaine du numérique, en suivant un parcours d’apprentissage flexible et personnalisé.  Ce projet a été mené par un consortium de huit partenaires, issus de Belgique (FTU asbl), du Portugal (Mindshift), d'Italie (IDP sas), d’Irlande (Spectrum Research Centre), de Chypres (CSI), de Grèce (UNICERT), de Pologne (DAMNAR Computer) et d'Espagne (Initiativas de Futuro).

Les outils pédagogiques développées par le consortium sont les suivants : 

  • Un dictionnaire de compétences de préparation au numérique. Celui-ci comprend 11 compétences pertinentes et 2 niveaux : intermédiaire ou avancé. Le niveau intermédiaire est axé sur la prise d'indépendance et le niveau avancé, sur la responsabilité des décisions prises en travaillant avec les autres. Ces compétences spécifiques sont : 1. Capacité d'apprentissage, 2. agilité, 3. curiosité, 4. volonté de réussir, 5. traitement des données, 6. résolution de problèmes stratégiques, 7. sens des affaires, 8. collaboration virtuelle, 9. communication numérique, 10. endurance mentale, et 11. résistance au stress. Endurance mentale, et 11. L'état d'esprit de l'entraîneur.
  • Deux MOOCs: L’un pour un niveau intermédiaire et l’autre pour un niveau avancé.  Les contenus des MOOC sont conçus pour une formation basée sur le micro-apprentissage et sont structurés par compétence. Le but est d’émanciper les femmes afin qu’elles puissent pénétrer le marché de l’emploi actuel et de leur donner un meilleur contrôle pour définir leur parcours d’apprentissage de manière flexible et personnalisée.
  • Un outil d’auto-évaluation permettant d’évaluer les progrès dans l’une des 11 compétences définies dans le dictionnaire des compétences de préparation au numérique. Le résultat de cette évaluation sera un rapport d’orientation comprenant une proposition de formation basée sur le contenu du MOOC en question.
  • Huit avatars de personnages féminins: Ces avatars sont des modèles de référence dans le but de motiver les femmes et de les aider à visualiser des profils professionnels réels et à reconnaître les compétences dont elles ont besoin pour s’épanouir ou se renforcer. Les avatars sont liés à des exercices interactifs pertinents et à des ressources supplémentaires.

Si vous êtes intéressé par le développement des compétences numériques, vous pouvez visiter le site web du projet.  Tous les livrables du projet sont disponible gratuitement !

https://women-get-ready.erasmus.site/

WGR Leaflet FR

 

Esper118Quelle culture collective à l’ère de l’économie de plateformes ?

Ils sont une vingtaine, regroupés à la porte de Namur, dans le haut de la chaussée d’Ixelles à Bruxelles. Un pied sur la pédale de leur vélo, ils attendent, les yeux rivés sur l’écran de leur smartphone. Certains, qui semblent se connaitre, échangent quelques mots. Mais ils n’entament pas de conversation, ce serait trop risqué : dans une seconde, peut-être, une alerte sur le téléphone indiquera une commande et il n’y aura que quelques secondes pour signifier qu’on la prend. Alors, pas question de se laisser distraire. D’ailleurs, l’autre qui attend aussi n’est pas tant un collègue qu’un concurrent. Pour tous ces jeunes hommes, dans le froid de ce samedi soir de décembre, le temps d’attente incertain sur ce bout de trottoir est entièrement capté par la mission professionnelle. Ce temps ne sera pourtant pas rétribué. Le salaire est à la tâche. D’ailleurs ce n’est pas un salaire : ces travailleurs sont déclarés indépendants. Ils n’ont pas d’emploi, ils n’ont qu’un travail. Ils n’ont pas d’employeur physique, mais s’inscrivent sur une bourse du travail digitale et les instructions à suivre sont envoyées, pas à pas, via une plateforme. En cas de problème, il faut passer par un chatbot (un assistant numérique). Le vélo et le smartphone sont leurs outils de travail principaux. Mais ils les ont achetés eux-mêmes. « Ils », vous l’aurez compris, ce sont les livreurs. Pour Deliveroo, Takeaway ou Uber… Une fois leur mission attribuée, ils croiseront un restaurateur, un client, en chair et en os. Mais vite ! Puisqu’ils sont évalués sur leur rapidité d’exécution et payés à la tâche. Et le paiement à la tâche, le capitalisme l’a toujours bien compris c’est « le moyen d’assurer l’obéissance du travailleur à la machine ». Martin Willems, responsable national de United Freelancers (UF) à la CSC, l’a rappelé dans une journée d’étude de la FTU et du CIEP consacrée à la numérisation de la société. UF est le syndicat pour les Freelancers, travailleurs de plateformes ou indépendants sans personnel.

Esperluette 118 : Octobre/Novembre/Décembre 2023

JE RCTT Matine17 novembre 2023 de 9h30  à 13h00

Matinéed‘étude du CIEP-MOC 

Enjeux écologiques et équilibre vie privée/vie professionnelle - Quel rôle pour la rédution du temps de travail ?

Comprendre les liens complexes entre mode de production et urgence écologique et entre qualité de l’emploi et du travail, sens du travail et qualité de vie.

Comprendre de manière critique et en y intégrant une perspective de genre en quoi une réduction du temps de travail pourrait contribuer à transformer ces liens

Espace de Coworking, Rue du Collège 49, 5000 Namur

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Menace fantme JE FTU

La numérisation de la société connaît une accélération massive. Promue depuis 2000 parLa numérisation de la société connaît une accélération massive. Promue depuis 2000 pardifférentes politiques européennes, celle-ci est devenue particulièrement tangible à l’occasionde la pandémie du COVID19 et se poursuit. Désormais tous les aspects de la vie en société sontconcernés : travail, santé, éducation, services publics, …. Il ne s’agit pas de choix optionnelsmais d’une nouvelle norme, à laquelle tout un chacun devrait se conformer au plus vite, souspeine d’exclusion. Interpellées par les vulnérabilités individuelles constatées auprès de leurspublics, nos organisations se sont emparées de la question de la fracture numérique(renforcement des compétences, formations, études et analyses, lobbying politique). Un autrevolet essentiel est celui de la vulnérabilité collective de nos sociétés face à cette numérisationaccrue.C’est l’objet de cette journée d’étude : identifier ce qui, dans la numérisation de nos existencesindividuelles et collectives, se joue comme forme de vulnérabilité collective. Nous exploreronscette question dans les domaines de la transition écologique, des transformations du travail, etde la santé, avant de nous pencher sur la production de la norme juridique à propos dunumérique. Il sera alors temps d’envisager un projet de société dans lequel la place dunumérique pourrait être à tout le moins questionnée, voire limitée.Cette journée d’étude clôture le projet européen Women Get Ready

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