111EsperQuels outils d'éducation populaire pour une transition juste et durable ?

L’accès à l’énergie réservé aux plus forts ou … aux plus riches?

À l’heure d’écrire l’édito de cette Esperluette qui s’intéresse à la transition énergétique, comment ne pas avoir l’esprit occupé par ce qui se passe en Ukraine où la population subit les affres d’une guerre, doit se terrer, chercher à fuir ou prendre les armes ? Comment ne pas se sentir solidaire de ces femmes et de ces hommes dont le quotidien a chaviré brutalement dans les séparations, les privations et l’angoisse ? Deux jours à peine après le début de cette invasion de l’Ukraine par son voisin russe, un média posait pragmatiquement la question des conséquences pour les pays européens sur le plan de l’approvisionnement énergétique. L’augmentation affolante des prix de l’énergie que l’on connait depuis l’été ne semble pas ralentir dans un avenir proche. La guerre portée en Ukraine fait craindre des difficultés accrues puisque, on le sait, l’Union européenne est restée fort dépendante pour son approvisionnement.

Esperluette 111 - Janvier/Février/Mars 2022

Logo 100 Semaine SocialeLe MOC a 100 ans, et après ?! Redécouvrir - Questionner - Réinventer

La Semaine sociale 2022 sera doublement spéciale : c’est la centième édition et c’est aussi le centième anniversaire du MOC.

Une occasion privilégiée pour redécouvrir son histoire. Nous la parcourrons à travers l’histoire de ses Semaines sociales mais aussi en l’inscrivant plus largement dans celle du Mouvement ouvrier et de ses luttes pour l’émancipation des travailleurs et travailleuses. Le MOC est un acteur historique de la social-démocratie.

Un anniversaire collectif comme celui‑ci, c’est aussi le bon moment pour questionner. Jusqu’où ce modèle est-il en crise ? Faut-il le repenser, faut-il le dépasser ?

Et puis 100 ans, c’est aussi le temps de la prospective, le temps de réinventer. Quel devenir des mouvements sociaux ? Quel MOC voulons-nous pour demain ?

Infos & inscription : https://semainesociale.be

100emeSemSoc

110EsperÉconomie sociale dans une économie capitaliste : quels renouveau, contribution et participation ?

Instruire le réel pour désamorcer les clivages

A l’heure d’écrire ces lignes, nous venons de vivre une seconde manifestation dominicale de protestation contre les mesures sanitaires, avec un éventail de messages et d’opinions large, voire très large : Haro sur le gouvernement menteur, Refus de la dictature sanitaire, Peur des effets post-vaccinaux… On croise aussi ici un drapeau flamingant, là un T-shirt « Nation », ou encore une pancarte « Stop génocide gaulois ». En tête du cortège, des délégations de pompiers et de soignant.e.s s’insurgent surtout contre l’obligation vaccinale. Quelques mois plus tôt, lorsqu’il était question d’instaurer un pass sanitaire, j’ai pensé que, plutôt que de nous infliger une manœuvre insidieuse pour pousser à la vaccination, mieux vaudrait que les gouvernements imposent l’obligation vaccinale. Pourquoi ne pas dire aux gens : « On a d’abord privilégié l’approche volontaire, mais les résultats sont insatisfaisants, un nouveau variant bouscule nos plans, on change de stratégie ». Cela me paraissait moins manipulateur, mais ce n’est pas si simple. Tout d’abord, pour qu’un vaccin puisse être imposé, « il faut que son innocuité soit nulle » et ce n’est pas le cas ici, dixit Yves Coppieters, qui ne passe pas spécialement pour un huluberlu. Ensuite, cela pose un problème constitutionnel. Or, la Constitution est supposée protéger notamment les libertés fondamentales. Et puis, s’il faut contrôler le respect de cette obligation, les outils de contrôle et de sanction pourraient s’avérer aussi critiquables que le CST, dont le Tribunal de Première instance de Namur a jugé récemment que la manière dont la Région wallonne y recourt est disproportionnée en termes de risques de discrimination. En tant qu’acteur.rice.s de l’Éducation permanente, de l’Insertion socio-professionnelle et du secteur socio-culturel, nous nous en inquiétons chaque jour. La gestion de la pandémie menace d’accoucher de clivages et d’exclusions encore plus graves. Peut-on admettre de priver de toute vie sociale, voire de son emploi, une personne qui, bien ou mal informée, refuse le vaccin contre la covid ?

Esperluette 110 - Octobre/Novembre/Décembre 2021

 

InterMvt2022Formation politique des animateur-trices en inter-mouvement 2022

Rassemblement des nouveaux animateurs/animatrices professionnels.les de toutes les organisations du MOC pour un programme de 6 journées

Dates : 

3 et 4 octobre 2022 à La Marlagne

14 et 15 novembre 2022 au MOC Namur

12 et 13 décembre 2022 au MOC Namur

Invitation

Inscriptions clôturées

 

 

109EsperRaciste malgré moi! Ensemble, déconstruisons le racisme structurel

Logement, lieu de toutes les discriminations !

Les nouvelles mesures de déconfinement du Gouvernement permettent enfin d’ouvrir les restaurants et terrasses, les lieux de la culture, mais aussi de sortir de nos “bulles”, de voyager plus facilement à travers le monde, en faisant fi des frontières (réelles ou imposées) et d’aller à la rencontre des autres et de leurs réalités de vie. Alors que la plupart des Belges s’apprêtent à profiter de vacances méritées, ici ou ailleurs, certain.e.s sont sur le qui-vive pour accueillir des voyageur.euse.s spéciaux.ales : les Zapatistes et leurs allié.e.s du Conseil national indigène pour leur « Viaje por la vida » (Voyage pour la Vie).

Arrivé.e.s sur la scène médiatique en 1994, les indien.ne.s du Chiapas (Mexique) ont depuis lors montré leur infatigable énergie pour construire l’autonomie et créer un monde où d’autres mondes peuvent coexister, faisant de la lutte contre le capitalisme et le néolibéralisme la pointe de leur combat. En octobre dernier, les communautés autonomes du Chiapas avaient décidé que « différentes délégations zapatistes, hommes, femmes et autres de la couleur de notre terre » allaient parcourir les cinq continents et participer à « des rencontres, des dialogues, des échanges d’idées, d’expériences, d’analyses et d’évaluations entre ceux-celles d’entre nous qui sont engagé.e.s, de conceptions différentes et dans différents domaines, dans la lutte pour la vie ».  

Après cinq siècles de colonisation du Mexique, serait-ce une conquête inversée, amenée avec l’humour qui caractérise les Zapatistes depuis tant d’années ? C’est surtout une occasion de montrer que ces communautés ne sont pas conquises mais qu’au contraire elles débordent de créativité et surtout du désir d’aller vers les autres, y compris celles et ceux qui ne sont pas comme elles.eux. Même si pour cela il faut braver l’océan, le COVID, les frontières. Il.elle.s seraient même prêt.e.s à attendre au large des côtes européennes le temps qu’il faudra pour qu’on les laisse entrer, proposant de déployer une banderole géante où serait écrit « Réveillez-vous ».

Esperluette 109 Juillet/Août/Septembre 2021

 

Esper108Logement, lieu de toutes les discriminations !

Les nouvelles mesures de déconfinement du Gouvernement permettent enfin d’ouvrir les restaurants et terrasses, les lieux de la culture, mais aussi de sortir de nos “bulles”, de voyager plus facilement à travers le monde, en faisant fi des frontières (réelles ou imposées) et d’aller à la rencontre des autres et de leurs réalités de vie. Alors que la plupart des Belges s’apprêtent à profiter de vacances méritées, ici ou ailleurs, certain.e.s sont sur le qui-vive pour accueillir des voyageur.euse.s spéciaux.ales : les Zapatistes et leurs allié.e.s du Conseil national indigène pour leur « Viaje por la vida » (Voyage pour la Vie).

Arrivé.e.s sur la scène médiatique en 1994, les indien.ne.s du Chiapas (Mexique) ont depuis lors montré leur infatigable énergie pour construire l’autonomie et créer un monde où d’autres mondes peuvent coexister, faisant de la lutte contre le capitalisme et le néolibéralisme la pointe de leur combat. En octobre dernier, les communautés autonomes du Chiapas avaient décidé que « différentes délégations zapatistes, hommes, femmes et autres de la couleur de notre terre » allaient parcourir les cinq continents et participer à « des rencontres, des dialogues, des échanges d’idées, d’expériences, d’analyses et d’évaluations entre ceux-celles d’entre nous qui sont engagé.e.s, de conceptions différentes et dans différents domaines, dans la lutte pour la vie ».  

Après cinq siècles de colonisation du Mexique, serait-ce une conquête inversée, amenée avec l’humour qui caractérise les Zapatistes depuis tant d’années ? C’est surtout une occasion de montrer que ces communautés ne sont pas conquises mais qu’au contraire elles débordent de créativité et surtout du désir d’aller vers les autres, y compris celles et ceux qui ne sont pas comme elles.eux. Même si pour cela il faut braver l’océan, le COVID, les frontières. Il.elle.s seraient même prêt.e.s à attendre au large des côtes européennes le temps qu’il faudra pour qu’on les laisse entrer, proposant de déployer une banderole géante où serait écrit « Réveillez-vous ».

Esperluette 108 Avril/Mai/Juin 2021

 

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